L’essor de l’intelligence artificielle générative bouleverse en profondeur le cadre de la propriété intellectuelle.

Alors que les grands modèles d’IA sont entraînés sur des millions d’œuvres parfois protégées, les créateurs peinent à contrôler l’usage de leurs contenus et à garantir une rémunération équitable.

Face à ces limites, la technologie blockchain apparaît comme un outil clé pour horodater, tracer et prouver l’antériorité des créations.

Un registre décentralisé, fondé sur la blockchain, pourrait permettre aux auteurs d’exprimer leurs conditions d’utilisation et aux fournisseurs d’IA de démontrer leur conformité.

Dans cet article, l’Adan analyse les contentieux récents entre artistes et géants de l’IA, les réponses juridiques européennes (TDM, AI Act) et les perspectives offertes par la blockchain pour réconcilier innovation et protection du droit d’auteur.